Atelier régional sur le développement des capacités des autorités de sûreté et sécurité nucléaires et radiologiques en Afrique
l’Agence Marocaine de Sûreté et Sécurité Nucléaires et Radiologiques ‘AMSSNuR’ a organisé, du 2 au 4 avril 2018, en collaboration avec l’Union Européenne, un atelier régional sur le développement des capacités des autorités africaines de sûreté et sécurité nucléaires et radiologiques et de garanties.
A cet effet, une trentaine de participants, représentant vingt-cinq autorités africaines, ont pris part aux travaux de cet atelier qui leur a permis de s’informer sur le développement actuel dans ce domaine, et leur a offert une plateforme pour partager leurs propres expériences et leçons retenues et faire des recommandations pour de futures améliorations.
Ont également participé à cet atelier, des experts d’Espagne, de France, d’Allemagne et de Hongrie, qui ont animé différentes sessions portant respectivement sur la gouvernance, le développement des cadres réglementaires, les ressources humaines, la formation et l’enseignement, et le renforcement de la coopération régionale et internationale.
L’organisation de cet atelier, au Maroc, s’inscrit dans le cadre de la stratégie de coopération régionale d’AMSSNuR en matière de sûreté, sécurité et des garanties, puisée dans les orientations dictées par la vision de sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu Le Glorifie, quant à « l’instauration d’une coopération Sud-Sud forte et solidaire entre de nombreux pays du continent africain ».
En effet, compte tenu des défis liés aux diverses utilisations des sources de rayonnements ionisants en Afrique, les autorités de sûreté et sécurité nucléaires et radiologiques sont appelées à développer leurs capacités pour être au niveau des exigences internationales en la matière.
Ce développement doit passer par la mise en place des autorités nationales compétentes, indépendantes et capables d’assurer la protection de l’Homme, de l’environnement et de la société contre les risques liés aux utilisations des rayonnements ionisants.
Par ailleurs, il est nécessaire d’accompagner ce développement des capacités par des efforts de qualification, de renforcement de la coopération et des échanges de bonnes pratiques entre les autorités africaines ainsi qu’avec des institutions internationales telles que l’AIEA, l’Union Européenne, la Commission Européenne et les réseaux de coopération internationaux.