décembre 2019 - AMSSNuR

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12 décembre 2019

Dans le cadre de l’Initiative Globale de Lutte contre le Terrorisme Nucléaire (IGLTN), coordonnée au niveau national par le Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, l’Agence Marocaine de Sûreté et de Sécurité Nucléaires et Radiologiques ‘AMSSNuR’ a contribué à l’organisation d’un exercice international sur la détection nucléaire aux frontières dites « bleues et vertes », qui a eu lieu du 3 au 5 décembre 2019 à Tanger.

Portant sur les points d’entrée non officiels aux frontières terrestres et maritimes, cet atelier avait pour objectif de renforcer les compétences décisionnelles et opérationnelles, d’améliorer la coordination et la communication entre les organismes concernés lors des alertes par information ou par instruments, de présenter la Convention internationale pour la répression des actes de terrorisme nucléaire (ICSANT) et le processus de sa mise en œuvre, ainsi que d’autres instruments juridiques internationaux pertinents permettant le renforcement de la sécurité nucléaire aux frontières, les échanges d’informations et la coopération internationale.

Cet atelier a permis à AMSSNuR et aux organismes nationaux concernés, de partager le retour d’expérience marocaine avec le reste des pays participants, en particulier les pays africains, d’identifier les défis restants et les éléments clés pour y faire face en vue d’aligner et de renforcer les capacités nationales pour le développement d’une architecture de détection nationale globale et efficace.

Enfin, cet exercice/atelier, auquel ont pris part 103 participants représentant une trentaine de pays d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe, ainsi que des organismes internationaux dont l’AIEA, l’Institut interrégional de recherche des Nations Unies sur la criminalité et la justice (UNICRI), l’Office des Nations Unies contre le terrorisme (UNOCT), l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC), a été l’occasion de partager les bonnes pratiques des pays qui ont déjà une expérience dans le domaine, et d’identifier d’autres défis communs dans le développement d’une architecture de détection nationale.

 


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11 décembre 2019

Dans le cadre de sa contribution aux travaux du Comité de Réflexion sur l’Electronucléaire et le Dessalement de l’eau de mer, AMSSNuR a organisé, en collaboration avec l’Agence Internationale de l’Energie Atomique ‘AIEA’, à Rabat, du 03 au 05 décembre 2019, un atelier national portant sur l’évaluation et le développement d’une stratégie de culture de sûreté nucléaire visant le renforcement de la sûreté et de la sécurité nucléaires et radiologiques dans toutes les installations et activités utilisant des sources de rayonnements ionisants au niveau national.

Cet atelier, auquel ont pris part vingt-six participants représentant le Ministère de l’Energie, des Mines et de l’Environnement, le Ministère de l’Intérieur, l’Administration de la Défense Nationale ainsi que le Centre National de Radioprotection ’CNRP’, le Centre National de l’Energie, des Sciences et des Techniques Nucléaires ‘CNESTEN’ et l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable-Branche Electricité ‘ONEE’, fait partie de la politique nationale de sûreté nucléaire qui inclut la culture de sûreté comme priorité absolue et comme un édifice essentiel et est basée sur le respect des exigences règlementaires de la loi n°142-12 auprès des exploitants.

Animés par deux experts internationaux représentant l’AIEA et WANO ‘World Association Nuclear Operators’, les travaux de cet atelier, basés sur l’approche de l’AIEA et les bonnes pratiques internationales, ont pour objectifs de présenter et comprendre les étapes de

 

l’élaboration d’un plan de développement de la culture de sûreté et son adaptation au niveau de l’autorité de sûreté et des exploitants.

A cette occasion, les représentants d’AMSSNuR ont présenté les exigences règlementaires relatives à la culture de sûreté, le système de management intégré mettant la sûreté et la sécurité nucléaires au plus haut niveau stratégique ainsi que les résultats de l’étude, réalisée par l’Agence en 2019, de formation théorique et pratique dans ce domaine.

De même, les représentants du CNESTEN, du CNRP et de l’ONEE ont procédé à la présentation des démarches, organisations et actions entreprises par leurs organismes respectifs pour développer la culture de sûreté, notamment la formation du personnel, la veille sur les expériences internationales ainsi que la coopération avec AMSSNuR en sa qualité d’autorité réglementaire et avec l’AIEA.

Durant l’atelier, les experts de l’AIEA ont présenté les outils et la méthodologie visant à mettre en place une stratégie pour l’évaluation et le développement de la culture de sûreté au niveau national en impliquant les autorités gouvernementales, les exploitants, les organismes nationaux de support technique et les institutions de la formation.

Aussi, les experts ont fourni des études de cas et des exemples de pays membres de l’AIEA ayant différentes approches pour la promotion et le maintien de la culture de sûreté. Ils ont également souligné le rôle du système de management intégré en tant qu’outil majeur du processus d’amélioration continue ainsi que la nécessité de développer les textes réglementaires et la mobilisation des ressources humaines nécessaires au niveau national.

En clôturant les travaux de l’atelier, Dr. Khammar Mrabit, Directeur Général d’AMSSNuR, a réitéré ses remerciements au secrétariat de l’AIEA pour son soutien continu et félicité les experts et les participants nationaux pour leur engagement et la qualité des échanges et discussions.

Il a tenu à rappeler l’importance, pour chaque partie concernée, de développer et maintenir des stratégies adaptées de culture de sûreté et de sécurité conformes aux dispositions de la loi n°142-12 et aux bonnes pratiques internationales en la matière.

A travers ce type d’atelier, le Royaume du Maroc confirme son engagement vis-à-vis des orientations du régime global de sûreté et de sécurité édicté par l’AIEA et pour le partage de son expérience dans ce domaine au niveau régional en Afrique, a-t-il conclu.


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11 décembre 2019

L’Agence Marocaine de Sûreté et de Sécurité Nucléaires et Radiologiques « AMSSNuR » a organisé, en coopération avec l’Agence Internationale de l’Energie Atomique « AIEA », un atelier de formation régional du 18 au 22 Novembre 2019. Ledit atelier a porté sur l’établissement d’un registre national de sources de rayonnement et sur le système d’information pour les autorités de réglementation (Regulatory Authority Information System – RAIS 3.4 WEB –).

Vingt représentants des dix pays africains suivants ont pris part aux travaux de l’atelier de formation en question : le Bénin, le Burundi, le Cameroun, les Iles Comores, le Congo, Djibouti, le Gabon, Madagascar, la Mauritanie et la République Centrafricaine. Des représentants de l’AMSSNuR ont également participé à l’atelier au vu de l’importance que revêt la thématique pour le renforcement du contrôle réglementaire des sources de rayonnements dans le Royaume.

L’objectif de ce cours était de présenter, discuter et échanger sur la démarche à suivre pour établir et maintenir à jour le registre des sources de rayonnements. Les défis auxquels sont confrontés les organismes de réglementation lors de l’établissement d’un tel registre ont également été discutés.  L’atelier de formation s’est concentré sur la démonstration de l’utilisation du système d’information RAIS, conçu par l’AIEA au profit des autorités réglementaires, comme un outil permettant de gérer les informations réglementaires relatives aux sources de rayonnements. Des sessions pratiques ont été organisées pour permettre à l’ensemble des participants de se familiariser avec RAIS et de saisir les fonctionnalités de base du système.

Cet atelier de formation a été l’occasion pour les participants de partager leurs expériences par le biais de présentations portant sur les plans d’actions relatifs à l’établissement d’un registre national de sources de rayonnements. Ces plans d’actions constituent pour l’AIEA un moyen de suivre l’exécution des actions envisagées et d’assister les pays en question dans leurs projets de mise en place de registres de sources de rayonnements.

L’atelier de formation a pris fin par le mot de clôture du Directeur Général de l’AMSSNuR qui a souligné le rôle primordial de l’établissement d’un registre de sources de rayonnements dans le dimensionnement d’une autorité réglementaire. Il a saisi cette occasion pour rappeler la volonté de l’AMSSNuR de renforcer la coopération régionale et de faire partager l’expérience marocaine en matière d’établissement de registre des sources de rayonnements ou d’autres domaines de contrôle réglementaire relatif à la sûreté et à la sécurité nucléaires et radiologiques. Cette volonté s’exprime par l’organisation conjointe avec l’AIEA de futurs ateliers de formation et par l’accueil de représentants des homologues africains de l’AMSSNuR pour des stages ou des visites scientifiques.

 

 


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